De l'individu au binôme: laisser sa marque
Etude de cas n°3
Vingt ans avant
Anne recherche un candidat pour assurer la succession du fondateur d’une petite entreprise d’équipement industriel. Sur sa trémie d’orpailleuse, brille un jeune gadzarts (Arts et métiers) de 28 ans avec dans son sac à dos 5 ans et demi d’expérience. Il rentre comme numéro 2 avec pour consigne de se préparer à prendre la succession du fondateur. Il est ensuite promu DG de la petite entreprise et 6 ans plus tard, chassé pour ses talents, il rejoint une boîte d’ingénierie.
Mauvaise pioche, il ne s’y plaît pas.
Il est à nouveau chassé pour devenir directeur général d’une PME de marquage industriel.
Il y a douze ans
Notre gadzarts de DG recontacte Anne Debieuvre.
– « Anne, je n’oublie pas que c’est grâce à vous que je suis DG. J’ai deux postes à pourvoir : celui de directeur industriel et celui de responsable R&D (Recherche et développement). Vous me faites ces recrutements ? »
Anne s’exécute et déniche un diamant et une perle.
Il y a un an
Qu’est devenu le directeur industreil déniché par Anne ?
Anne embarque une amie pour aller découvrir l’entreprise. Une matinée est prévue. La journée toute entière y passera. Les deux femmes découvrent que le gadzarts et son directeur industriel forment un binôme extraordinaire. 4 ans après l’arrivée du second, ils ont ensemble révolutionné totalement la PME et installé une culture d’entreprise altruiste.
Les changements sont énormes et la PME se porte très bien. La qualité du binôme ainsi formé a permis cette révolution.
Moralité : « Dans les grands recrutements, ce n’est pas la personnalité du candidat qui fait la différence mais la qualité du mariage, de l’alliage ou de l’appariement qui produit une force à soulever des montagnes. »
D’autres aventures ?